Blason de Wilhelmshaven (Basse-Saxe, Allemagne)
De Sa lance, Il a touché mon cœur
Et la blessure lui a rendu la vie,
Mon sang a jailli, source abondante et féconde,
Et mon secret s’est répandu…
Je n’ai pu le retenir car la blessure était trop vive…
Je ne cherche pas la guérison mais cette vie nouvelle,
Puisque mon cœur et ma poitrine sont ouverts
Et que la lumière du jour y pénètre avec force.
Voici l’étrangeté de mon état…
Ce qui aurait anéanti le premier venu
M’a rendu à la vie pour toujours,
Alors que le remède aurait causé ma mort sans retour.
Ce qui désespère l’indolent est mon espoir,
Ce qui l’attriste me ravit,
Ce qu’il goute d’amertume, j’en fais mon miel,
Ce qu’il rejette sans merci, je m’en saisis.
Car j’en connais le noble prix.
De Sa lance, Il a percé mon cœur
Et la blessure lui a rendu la vie,
Mon sang a jailli, source abondante et féconde,
Et mon secret s’est répandu…
Je n’ai pu le retenir car la blessure était trop vive…
Je ne cherche pas la guérison mais cette vie nouvelle,
Puisque mon cœur et ma poitrine sont ouverts
Et que la lumière du jour y pénètre avec force.
Voici l’étrangeté de mon état…
Ce qui aurait anéanti le premier venu
M’a rendu à la vie pour toujours,
Alors que le remède aurait causé ma mort sans retour.
Ce qui désespère l’indolent est mon espoir,
Ce qui l’attriste me ravit,
Ce qu’il goute d’amertume, j’en fais mon miel,
Ce qu’il rejette sans merci, je m’en saisis.
Car j’en connais le noble prix.
De Sa lance, Il a percé mon cœur
Et maintenant, je vois ce que nul ne perçoit,
Et même si je suis mort pour autrui que m’importe,
Je suis ce que je sais…
Qui pourra m’ôter ce que désormais je possède ?
Et même si je suis mort pour autrui que m’importe,
Je suis ce que je sais…
Qui pourra m’ôter ce que désormais je possède ?
Jean d'Armelin
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