Une réflexion de Frère Eugène
Composition d'après une peinture d'Eduard von Grützner (1846-1925)
Il est plus d'un qui me prend pour un gros benêt,
Sous prétexte d'être d'une humeur gasconne.
Moi qui ai roulé ma bosse, l'on me croit jeunet
Et se pensant que seule la cuisine me passionne.
Je ris de ceux qui s'enferment en catégories ;
De toutes les grilles de lecture, je sais les limites ;
De mes faiblesses, je n'ignore point les scories
Et sais que moultes croyances se nourrissent de mythes.
Je me tais par pudeur, bien plus par compassion.
Si j'ai les apparences d'un moine exotérique
Et le donnant à voir sous sa forme générique,
C'est pour n'être pas un objet de crispations.
Ni de la vanité de ce monde je suis dupe,
Ni de ses occupations je me préoccupe.
Frère Eugène
Lire aussi Qui pro quo (1), Qui pro quo (2) & Qui pro quo (3)
Sous prétexte d'être d'une humeur gasconne.
Moi qui ai roulé ma bosse, l'on me croit jeunet
Et se pensant que seule la cuisine me passionne.
Je ris de ceux qui s'enferment en catégories ;
De toutes les grilles de lecture, je sais les limites ;
De mes faiblesses, je n'ignore point les scories
Et sais que moultes croyances se nourrissent de mythes.
Je me tais par pudeur, bien plus par compassion.
Si j'ai les apparences d'un moine exotérique
Et le donnant à voir sous sa forme générique,
C'est pour n'être pas un objet de crispations.
Ni de la vanité de ce monde je suis dupe,
Ni de ses occupations je me préoccupe.
Frère Eugène
Lire aussi Qui pro quo (1), Qui pro quo (2) & Qui pro quo (3)
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