Une causerie de Frère Eugène
Blason ancien de Tirschenreuth (Bavière, Allemagne)
Il est dit que si ta foi est juste celle d'un grain
De sénevé - c'est souligner sa taille infime -
Lors qu'elle est de toi-même la part la plus intime,
Te soufflant sans cesse « Lève-toi, ô pèlerin ! »,
Alors, cette montagne, à laquelle tu ordonnes
De se transporter, t'obéira aussitôt ! *
Mes bons frères, quand le doute m'assaille - Dieu me pardonne ! -
Je me récite ce passage, subito presto.
Quand nous pensons n'avoir pas d'une tâche la mesure
Ou que nous ne nous sentons pas à la hauteur,
Ne voulant pas être d'un échec les fauteurs,
Alors disons-nous - et que cela nous rassure -
Que Dieu, au grand jamais, n'est à nous imposer
Une charge plus lourde que celle que nous pouvons porter.
De sénevé - c'est souligner sa taille infime -
Lors qu'elle est de toi-même la part la plus intime,
Te soufflant sans cesse « Lève-toi, ô pèlerin ! »,
Alors, cette montagne, à laquelle tu ordonnes
De se transporter, t'obéira aussitôt ! *
Mes bons frères, quand le doute m'assaille - Dieu me pardonne ! -
Je me récite ce passage, subito presto.
Quand nous pensons n'avoir pas d'une tâche la mesure
Ou que nous ne nous sentons pas à la hauteur,
Ne voulant pas être d'un échec les fauteurs,
Alors disons-nous - et que cela nous rassure -
Que Dieu, au grand jamais, n'est à nous imposer
Une charge plus lourde que celle que nous pouvons porter.
Peinture de Charalambos Papadopoulos
Mais je m'en vais vous révéler la vraie sagesse
De tout cela : si votre fardeau est trop lourd,
Priez Dieu, non pas de donner plus de largesse
À vos épaules, mais demandez-Lui, sans détour,
De vous porter, vous ! Bientôt, Il s'empresse
De vous alléger, je vous l'assure, par ma foi !
Je suis tombé bien souvent, jusqu'à la détresse,
Pourtant, Dieu m'a toujours relevé, à chaque fois !
Mes frères, ne croyez pas que je fasse allusion
À vous, mais à ceux qui me croient dans l'illusion,
Je dis : à celle des autres, je préfère la mienne !
Dois-je vous dire que je rapporte là les propos
D'une sœur qui m'a laissé cette sagesse en dépôt ?
Car bien des paroles que je vous livre sont siennes.
Frère Eugène
Mais je m'en vais vous révéler la vraie sagesse
De tout cela : si votre fardeau est trop lourd,
Priez Dieu, non pas de donner plus de largesse
À vos épaules, mais demandez-Lui, sans détour,
De vous porter, vous ! Bientôt, Il s'empresse
De vous alléger, je vous l'assure, par ma foi !
Je suis tombé bien souvent, jusqu'à la détresse,
Pourtant, Dieu m'a toujours relevé, à chaque fois !
Mes frères, ne croyez pas que je fasse allusion
À vous, mais à ceux qui me croient dans l'illusion,
Je dis : à celle des autres, je préfère la mienne !
Dois-je vous dire que je rapporte là les propos
D'une sœur qui m'a laissé cette sagesse en dépôt ?
Car bien des paroles que je vous livre sont siennes.
Frère Eugène
* Je vous le dis en vérité, si vous aviez de la foi comme un grain de sénevé, vous diriez à cette montagne : Transporte-toi d'ici là, et elle se transporterait; rien ne vous serait impossible. (Matthieu 17:20)
S'éteint le cri de la souffrance
En L'Hébétude de L'Appel.
La Prière est La Réponse.
Au Silence prégnant suffit La Clameur.
Naïla