Une causerie de Frère Eugène
Peinture d'Eduard von Grützner (1846-1925)
Un cloître, tant que faire se peut, se doit vivre
Du fruit de son labeur. Un moine qui lève sa tête
Au Ciel, priant Dieu que du monde le délivre,
De se courber vers la terre, jamais ne rouspète.
Voyez comme j'accomplis mon office dans la joie,
Soucieux de faire au mieux, par amour pour mes frères ;
Tout à mon affaire, sans pourtant que je m'y noie.
Et c'est à ce rappel que sonne la cloche des prières.
Certes, notre temps est rythmé avec rigueur,
Mais nous ne vivons pas pour autant dans la hâte
Comme le fait ce monde que le gain sans cesse appâte.
Il fut un temps, quand j'en avais quelque langueur,
Je m'allais réfugier, derechef, en nos caves,
Pensant pourvoir monter mon moral d'une octave.
Marc
Au Ciel, priant Dieu que du monde le délivre,
De se courber vers la terre, jamais ne rouspète.
Voyez comme j'accomplis mon office dans la joie,
Soucieux de faire au mieux, par amour pour mes frères ;
Tout à mon affaire, sans pourtant que je m'y noie.
Et c'est à ce rappel que sonne la cloche des prières.
Certes, notre temps est rythmé avec rigueur,
Mais nous ne vivons pas pour autant dans la hâte
Comme le fait ce monde que le gain sans cesse appâte.
Il fut un temps, quand j'en avais quelque langueur,
Je m'allais réfugier, derechef, en nos caves,
Pensant pourvoir monter mon moral d'une octave.
Marc
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